MARCEL Schüpbach se passionne très tôt pour le cinéma. Dès l'âge de quinze ans, il réalise en amateur des courts métrages expérimentaux, puis se forme en participant comme assistant-opérateur, caméraman ou monteur à de nombreux films du nouveau cinéma suisse. Il est également stagiaire sur L'Escapade, un film de Michel Soutter, son cinéaste suisse préféré (lire l'entretien Soutter–Schüpbach réalisé à cette occasion : www.cinemabuch.ch/article/201009).

EN 1971, le réalisateur revient dans sa ville d'origine, La Chaux-de-Fonds, pour filmer Murmure, un portrait de son grand-père maternel. Les paysages du Jura neuchâtelois l'attirent irrésistiblement. Il tourne un autre court métrage, Claire au pays du silence, dans la vallée de La Brévine. C'est là qu'il découvre les œuvres du peintre Lermite, auquel il consacre en 1979 un film remarqué.

DÈS lors cinéaste à plein temps, Marcel Schüpbach alterne longs métrages pour le cinéma et reportages pour la télévision. Il réalise également plusieurs documentaires de commande qu'il envisage comme des films d'auteur. Parmi les plus importants : Chacun pour l'autre, tourné dans le Caucase pour le compte du CICR, LittéraTour de Suisse — une série de douze portraits d'écrivains — et Les hommes du tunnel, produits par la Société suisse de radio-télévision (SSR).

LE réalisateur collabore également avec Thin Line Productions, une société indépendante pour laquelle il a tourné récemment  Frontaliers entre deux eaux et Deuxième souffle, ce dernier film clôturant un diptyque sur le thème de la greffe du cœur.